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Devenir garagiste : comment faire ? – Démarches & autorisations

Temps de lecture : 3 minutes.

Devenir garagiste : comment faire ?

Vous êtes mécanicien automobile, vous souhaitez ouvrir votre garage mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Pour ouvrir son garage, des qualifications ainsi que des étapes sont à respecter afin de bien démarrer son activité..

Dans cet article, easyACTES vous explique en détail comment devenir garagiste ?

1 – Devenir garagiste : comment faire ?

Les qualifications nécessaires pour devenir garagiste.

Vous avez la possibilité d’ouvrir un garage si :

Vous avez obtenu un diplôme de mécanicien automobile (CAP mécanique, bac pro mécanique, BTS mécanique).

• Vous n’avez pas obtenu de diplôme de mécanicien automobile mais vous avez une expérience de mécanicien automobile de 3 ans ou plus.

Il est donc possible d’ouvrir votre garage sans diplôme spécifique, à condition d’avoir une expérience professionnelle suffisante.

2 – Devenir garagiste : quelles sont les étapes obligatoires ?

A suivre dans le bon ordre.

1 – Faire une étude de marché et un business plan pour devenir garagiste.

La première étape est l’étude de marché. Cette étape est incontournable afin de connaître le marché et son potentiel. Pour ce faire, vous devez répondre à plusieurs questions :

Sur l’évolution du marché : le marché est-il croissant ? Le nombre de garages augmente-il ?

Sur les attentes des consommateurs : qui va fréquenter le garage ? A quelle fréquence ? A quel prix ?

Sur le niveau de concurrence : quelles sont les entreprises concurrentes installées dans le même secteur géographique ? Quels services proposent-elles ? Quel est l’état de santé des entreprises concurrentes ? Comment se différencier ?

La réalisation du business plan est également une étape indispensable. C’est un document dans lequel vous allez détailler votre projet : votre stratégie marketing et commerciale, le lieu d’emplacement, les services et les gammes de produits que vous allez proposer (contrôle technique, vente de véhicule, vidange, station de lavage, …). Vous devez également inclure des éléments financiers : le compte de résultat et le bilan prévisionnel, les flux de trésorerie prévisionnels, le plan de financement de départ avec les besoins en investissement.

Ce document a 2 objectifs principaux :

• Il permet démontrer que votre projet est faisable et économiquement viable ;

• Il sera très utile pour démarcher les futurs investisseurs ou les partenaires financiers (banques, collectivités territoriales, …).

LIRE ICI : Comment établir soi-même un business plan ?

2 – Trouver un local, les équipements, le matériel….

Vous allez devoir trouver un local afin d’exercer votre activité de mécanicien automobile.

Vous avez la possibilité d’acheter ou de louer un local en fonction de votre envie et vos moyens financiers. Vous devez également acheter le matériel nécessaire : outils, pièces mécaniques, pneus…

Vous devez également définir les prestations que vous allez proposer. Vous pouvez élargir votre gamme de services afin de vous différentier et de fidéliser la clientèle. Vous pouvez également cumuler une activité dépôt-vente, vente ou location de voitures…

3 – Choisir la bonne structure juridique adaptée à votre activité de garagiste.

En fonction du type d’activité que vous souhaitez exercer, vous pouvez choisir différents statuts juridiques :

→ La création d’une microentreprise ;

→ L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée ou la Société par action simplifié unipersonnelle (EURL ou SASU).

Ces deux dernières vous permettent de protéger l’ensemble de votre patrimoine personnel. Les statuts sont simplifiés et peuvent être très adaptés pour votre activité. En effet, la création d’une société unipersonnelle dans le secteur de l’automobile est très répandue, car considérée comme plus « crédible » auprès de la clientèle que le statut d’auto-entrepreneur.

Pour une petite entreprise où vous êtes le seul employé, créer une EURL ou une SASU est donc souple et judicieux.

On les distingue sur le plan du régime social :

L’EURL : le patron est l’unique associé. Il est donc considéré comme travailleur non salarié (TNS). En cas de faillite, ses biens personnels sont protégés et l’entreprise ne sera redevable que du montant de son capital.

La SASU : c’est une société par action simplifié où le dirigeant est assimilé salarié.

4 – Rédiger les statuts de votre entreprise.

En fonction le forme juridique choisie, vous devrez rédiger les statuts de votre entreprise. Ce document prévoit l’organisation ainsi que vos droits au sein de votre structure. Il est recommandé de faire appel à un professionnel afin d’obtenir vos statuts. Il sont indispensables pour l’immatriculation de votre société.

LIRE ICI : Comment rédiger mes statuts ?

LIRE ICI : Quel est le statut juridique le plus protecteur pour mon entreprise ?

5 – Les autorisations spécifiques de l’activité de garagiste.

Cette activité nécessite d’obtenir des autorisations préalables, notamment des autorisations liées à la protection de l’environnement. Par exemple, vous devez demander une autorisation :

Pour la réparation et l’entretien des véhicules et engins à moteur en fonction de la surface de votre atelier ;

Pour la fourniture et la pose de vernis, peinture ou apprêt en fonction de la quantité de produits utilisés ;

Pour le travail mécanique des métaux et alliages en fonction de la puissance des machines ;

• Pour l’utilisation de fluides réfrigérants ;

• Pour le dépannage et le remorquage sur autoroutes.

6 – Déposer le capital social.

Ensuite, vous devez déposer votre capital social constitué de vos apports de votre société. Ces apports peuvent en numéraires ou en natures (les apports en industrie ne font pas partie de votre capital social). Après l’ouverture de votre compte bancaire, vous recevrez votre attestation de dépôts de fonds. Le capital social peut être déposé à partir de 1 euro.

LIRE ICI : A quoi sert le capital social de mon entreprise ?

7 – Publier une annonce légale.

Vous devez publier une annonce dans un journal d’annonces légales afin de faire la publicité de votre démarche de création. L’attestation reçue est à joindre dans votre dossier d’immatriculation.

8 – Déposer votre dossier d’immatriculation.

L’étape finale consiste à inclure toutes les pièces nécessaires au dossier d’immatriculation de votre entreprise. (formulaire M0, statuts signés, les frais de greffe, attestations…)
Le dépôt s’effectue soit au Centre de formalités des entreprises compétents, soit directement au Greffe du Tribunal de Commerce.
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