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SASU ou Auto-entrepreneur ? Comparaison et explications

Temps de lecture : 3 minutes.

SASU ou régime auto-entrepreneur : que choisir ?

Pour une personne qui décide de se lancer seule dans les affaires, choisir la bonne forme de société n’est pas évident. En effet, au moment de mener à bien un projet professionnel individuel, vous êtes en effet nombreux à vous interroger. Il existe effectivement plusieurs possibilités et le choix doit se faire en tenant compte de plusieurs facteurs. Dans les deux cas, vous réalisez seul votre projet et vous le gérez à votre manière.

Dans cet article, easyACTES passe en revue pour vous tous les points de comparaison de ces deux statuts.

1 – Créer une SASU vs. Créer une micro-entreprise.

Comparaison des deux statuts au moment de la création.

Tout d’abord il faut savoir que l’auto-entreprise (ou micro-entreprise) n’est pas une forme de société mais un simple régime fiscal. Il ne peut pas s’appliquer qu’aux entrepreneurs ayant choisi la forme juridique d’une entreprise individuelle (EIRL). A l’inverse, la SASU est une forme juridique à proprement parlé. Un entrepreneur qui fait le choix de créer une SASU ne pourra pas profiter des avantages de la micro-entreprise.

La procédure de création d’une micro-entreprise est simple et peu couteuse. Par contre, l’auto-entreprise implique la responsabilité d’un entrepreneur individuel. Dans ce régime, l’entreprise et son dirigeant forment une seule et même personne. Ainsi, la responsabilité de l’entrepreneur est illimitée. En effet, les patrimoines personnels et professionnels de l’auto-entrepreneur sont juridiquement confondus.

Par ailleurs, pour être auto-entrepreneur, une simple déclaration d’activité suffit. Cette déclaration doit être réalisée en début d’activité au Centre de Formalités des Entreprises (CFE). Elle est gratuite et est valable auprès de toutes les administrations (INSEE, URSAFF, services fiscaux), ce qui permet à l’auto-entrepreneur de se voir attribuer un numéro SIREN. Aucun statut ne doit être rédigé ni aucun dépôt de capital ne doit être effectué.

Dans son fonctionnement, la SASU est adaptée à tout type de projet de création d’entreprise. La SASU est une personne morale à part entière. Elle est donc distincte de son président et associé unique. Le patrimoine de la SASU n’est pas le patrimoine de l’entrepreneur associé unique. Les créanciers de l’entreprise ne peuvent donc pas saisir les biens personnels de l’entrepreneur.

LIRE ICI : le détail des formalités pour immatriculer une SASU.

2 – Différences fiscales entre SASU et auto-entrepreneur.

Fiscalité et seuils de chiffres d’affaires.

1 – L’auto-entreprise.

La déclaration d’activité auto-entrepreneur entraîne automatiquement l’option pour le régime micro social simplifié. Ce régime permet de régler simplement les cotisations sociales, soit par mois, soit par trimestre. Le montant des cotisations est calculé en fonction du chiffre d’affaires, par l’application d’un taux forfaitaire. Si le chiffre d’affaires est nul, il n’y aucun prélèvement. legifrance

Toutefois, si l’auto-entrepreneur a opté pour le prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu dans sa déclaration, il règle en un seul prélèvement l’impôt et les charges sociales.

Le régime fiscal de l’auto-entreprise s’adresse particulièrement à ceux qui souhaitent mener une activité en complément de leur métier. Dans ce cas, la loi permet de bénéficier d’un certain avantage. Seulement, le chiffre d’affaires réalisé l’année précédente ne doit pas dépasser 170 000 €. Précisons que ce seuil concerne des activités comme la vente de marchandises ou de denrées et les prestations d’hébergement. Pour les autres activités et les professions libérales, la limite du chiffre d’affaires est de 70 000 €. Dans tous les cas de figure, le bénéfice est déterminé de manière forfaitaire par l’administration fiscale.

2 – La SASU.

Dans le cadre d’une société, le règlement des charges sociales est différent : en ce qui concerne la fiscalité des bénéfices, la SASU et son dirigeant sont imposés distinctement. Le régime fiscal de la SASU est influencé par le résultat réel obtenu par la société.

Du côté du président de la SASU, le taux des cotisations sociales est déterminé en fonction de la rémunération perçue. Il n’a donc aucune charge sociale s’il ne perçoit aucune rémunération. Si vous choisissez une SASU il peut être possible de réduire la base imposable de votre activité. Dans ce cas, vous déduisez les charges sociales du chiffre d’affaires réalisé. Cette opération n’est pas possible dans le cadre du statut d’auto-entrepreneur.

LIRE ICI : La fiscalité de la SASU en détail.

3 – Les avantages de la SASU et du régime auto-entrepreneur.

Les avantages des deux régimes.

1 – Les avantages de l’auto-entreprise.

Dans son fonctionnement, le statut de l’auto-entrepreneur (ou micro-entrepreneur) est simple à gérer et à créer. D’une manière générale, les formalités de création d’une auto-entreprise sont très simples et le coût de création est moins élevé comparativement à d’autres statuts. En outre, la tenue des comptes se fait facilement, les obligations comptables étant réduites. En gérant votre entreprise vous-même, vous éliminez les obligations comptables. De plus, vous profitez d’une transparence et d’une prévisibilité en ce qui concerne les charges sociales.

Avec le statut d’auto-entrepreneur, vous n’êtes pas assujettis à la TVA. En outre, le calcul des cotisations sociales est soumis à une règlementation claire et compréhensible.

Chaque mois ou chaque trimestre, vous déclarez vos revenus que vous multipliez par le pourcentage de charges pour envoyer le
chèque correspondant au service fiscal.

2 – Les avantages de la SASU.

Une fois la SASU créée, il est facile de la transformer en SAS. Seule une modification du capital est nécessaire mais il ne faut pas créer une nouvelle entité. Ainsi, contrairement à l’auto-entreprise, il est plus facile d’agrandir son activité et de faire entrer de nouveaux associés.

Avec la SASU l’associé est unique. D’une manière générale, il est en même temps le président. Mais, il existe des exceptions où le président peut être une personne extérieure à la société. Peu importe le choix, cette entreprise individuelle offre une grande liberté de gestion. La couverture sociale est la même que celle accordée aux salariés. En outre, la fiscalité dans ce régime est plus avantageuse. Les bénéfices sont généralement soumis à un taux qui varie entre 15 et 26,5 % en fonction du chiffre d’affaires réalisé.

En SASU, le fondateur est considéré comme un assimilé salarié et affilié au régime général lorsqu’il perçoit une rémunération. De plus, si vous optez pour cette forme de société, vous créez un patrimoine professionnel et limitée votre responsabilité personnelle.

4 – Les inconvénients de la SASU et du régime auto-entrepreneur.

Les inconvénients des deux régimes.

1 – Les inconvénients de la SASU.

Les procédures peuvent paraitre lourdes mais donnent une plus grande marge de manoeuvre pour la suite. En effet, dans le cadre d’un statut SASU, la responsabilité est limitée à hauteur des apports comme pour toutes les sociétés commerciales. Les formalités de création d’une SASU sont presque identiques à celles d’une société par actions simplifiées.

En général, les démarches consistent à :
• rédiger les statuts comme dans le cas d’une SAS ; publier dans un journal d’annonces légales la nouvelle selon laquelle la SASU est créée ; faire le dépôt du capital social en banque ; soumettre votre dossier de constitution.

L’associé unique est obligé de tenir un registre des décisions et d’envoyer tous les procès-verbaux aux Greffes. En SASU, si vous optez pour cette forme de société, vous créez un patrimoine professionnel et limitée votre responsabilité personnelle. Cette séparation des patrimoines implique que vous devez établir des bulletins de salaire qui répondent aux exigences en vigueur. Vous devez déclarer vos cotisations sociales aux différentes caisses.

2 – Les inconvénients de l’auto-entreprise.

L’impossibilité d’accéder à certaines aides et les difficultés de revente font que l’auto entreprise est parfois dépréciée de ceux qui souhaitent se lancer dans l’entreprise individuelle.

Les plafonds de chiffre d’affaires et l’engagement de la responsabilité personnelle du professionnel impliquent de réfléchir avant de choisir ce régime.

L’auto-entrepreneur bénéficie en outre d’une couverture sociale minimale. Elle comprend une protection maladie-maternité, des allocations familiales, de la formation professionnelle, de la prévoyance et de la retraite. Ce régime facile à mettre en place mais protège moins l’entrepreneur.

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